Séb, salut !
Dommage qu'on ne fasse pas Embrun en tir groupé: l'année où nous étions 3 ( 2002) la préparation en commun a été d'un apport incomparable, surtout avec Kiki Ardouin et le Renard ( Paris Brest Paris).
Bien sûr, l'affaire n'est pas simple, mais à la portée de tout triathlète ( la preuve ! ) qui réfléchit avant et le jour de la course: exemple, le coup de la grêle. J'ai vu un tas de mecs s'arrêter, alors que chacun sait que chaque 100 mètre descendu t'apporte 1° de plus: moralité, tu descends 1000 mètres, tu gagnes 10°, et là, tu peux te réchauffer: c'est 20 minutes à te geler - vraiment- et à serrer les fesses ( pluie / grêle: moyen pour le tenue de route)
Egalement le K Way ou équivalent: ceux qui sont partis sans sont des triples cons: quiconque fait du vélo en montagne, même par canicule, emmène cela, au cas où...
Donc, ne pas se prendre le chou, faire la course pour soi, sans se foutre dans le rouge, bien bouffer, bien boire ( Timer sur 8 minutes), affronter la difficulté avec humilité et patience, sans se laisser déborder par des représentations fantasmatiques.
Et ce sera dans la poche....
J'ai quand même dit à ma femme que je ne le referais pas, pour une raison simple: je n'avance plus, soit c'est l'âge ( j'arrive à 58, mais d'autres aussi) soit autre chose que je cherche à discerner. J'ai mal supporté de faire 2 heures de plus que voilà 6 ans, et d'avoir bouclé le marathon en 5h44, ( vs 4h50 en 2002) en gérant, sans marcher sauf aux ravitos, en me payant même le luxe de courir toute la montée d'Embrun, alors qu'à Roth, j'avais mis 5 heures 30 à la ramasse absolue, pourri de crampes, ayant marché sur des bornes.....t'aurais dit la balade en forêt de l'hospice de vieillards....
Enfin, tout ceci fait ressortir la perf de Julien Parmenon, et l'an dernier celle de Fredo.